les évolutions de 2019

Je dois reconnaître une baisse d’activité côté tricycle cette année, une fois de plus passée plutôt sous le signe des arbres. Je vous rassure : réalisant que ce que je rencontre dans cette quête de défense de la forêt est de l’ordre du déni, je prends conscience de l’impuissance de mes explications rationnelles face à une réaction si irrationnelle et je veillerai à me consacrer davantage à faire progresser cette bidouille sans fin cette année qui vient.

Autre point qui ne m’a pas aidé dans mes avancées, ce sont les ennuis mécaniques. Là aussi, c’est un signe que je dois m’y remettre sérieusement, mon proto approche les 40000 km, il commence à donner des signes de fatigue et vivement son remplaçant.

La série a commencé début mai, avec une casse de l’axe de la roue arrière, qui est aussi l’axe du moteur.

20190506_084339

Cet axe a pour fonction de transmettre la force du moteur à la roue, il ne doit pas tourner sur lui même sinon le véhicule n’avance pas, et surtout cela a la conséquence punitive d’arracher les fils du moteur. Cet axe est immobilisé d’origine par un ridicule méplat qui est une source perpétuelle d’ennuis. Après de

nombreux essais de solutions qui n’ont pas été à la hauteur du problème, j’avais une solution en béton…. Qui n’immobilisait qu’un seul côté de l’axe. C’était trop pour un seul demi-axe et il a fini par rendre l’âme, autant pour moi.

20190503_193453

Heureusement, dépannage express par l’ami Rafigue, grand réparateur des repair-cafés qui a trouvé illico disponibilité de sa personne et roue de VTT pour me permettre de rentrer dignement au bercail sur des roues. Sans roues, cet engin est un tas de ferraille bien lourd à porter et cette histoire aurait pu se terminer d’une façon cocasse sur une dépanneuse.

Devant la difficulté à trouver quelqu’un capable de réparer ce moteur, j’ai choisi de changer mon système de motorisation et de passer à un agencement dont la théorie est très séduisante, c’est de mettre le moteur dans le pédalier et de glisser dans la roue arrière un variateur de vitesse, ce qui permet au moteur de tourner toujours à sa vitesse optimale.

20190530_150210

J’avais depuis longtemps envisagé ce changement, pressentant que mon moteur roue n’était pas une solution idéale question rendement, en particulier pour transporter des lourdes charges. J’avais donc déjà mon variateur, Nuvinci 380, et j’ai dû le rayonner sur une jante.

Mon engin est lourd et j’ai tendance à le charger au-delà du raisonnable. Pour soulager le variateur dans ses efforts, je choisis de le monter sur une roue plus petite, 20 pouces au lieu de 26. La hauteur change, pour cela je dois modifier la suspension arrière.

20190601_142345

Ces pièces en alu servent de levier à la suspension, il suffit de remplacer celles du haut par celles du bas (fabriquées pour l’occasion bien sûr) et voilà ma hauteur idéale retrouvée.

20190601_143406

Au passage, notez que la disposition des pivots des nouvelles est radicalement différente de celle des anciennes. Explication : sur le premier exemplaire, j’avais souhaité une suspension progressive, c’est à dire qui devienne de plus en plus dure avec l’écrasement. Sauf que, erreur de jeunesse, c’était sans compter que j’ai aussi un amortisseur à air, qui a déjà cette propriété. Les deux cumulés, ma suspension était très souple en début, puis sans transition devenait très dure. Finalement, ces nouvelles biellettes m’apportent une suspension plus agréable avec moins de débattement.

20190818_153338

Et voici le moteur, quant à lui placé dans le pédalier. La marque c’est Bafang, un des rares moteurs à se monter sur un cadre de vélo classique, en lieu et place du pédalier d’origine. Il s’adapte aussi des vélos moins classiques…

20190617_104950

Comme le moteur tire sur la chaîne, celle ci doit être renforcée. Pour le coup, celle ci est vraiment renforcée : au moment de la mettre à la bonne longueur, c’est le dérive chaîne qui a cassé !

Le bilan des courses est décevant. Cette motorisation consomme plus que le moteur roue, ce que je ne peux expliquer que par un modeste rendement du moteur lui même.

20190818_153326

J’ai finalement trouvé un réparateur pour mon moteur roue, en la personne de l’importateur, Crystalyte Europe. Le moteur a donc dû faire un aller retour en Belgique. Un cas de conscience dans une démarche de transport exclusivement solaire !

Du coup ce moteur roue je l’ai monté aussi dans une jante de 20 pouces, plus petite que la jante initiale. Conséquence implacable, il roule moins vite en pointe. Même pas mal, la vitesse j’en veux plus et de toutes façons j’en ai de reste. Par contre il est devenu nettement plus coupleux, ça j’apprécie beaucoup. En plus il est totalement silencieux avec son contrôleur sinusoïdal et ça c’est royal, même si le moteur pédalier Bafang n’est pas bruyant. Cerise sur le gâteau, il consomme encore moins qu’avant. J’ai donc trouvé mon moteur idéal, et je sais que je n’ai plus de miracle à attendre du moteur pour gratter sur la consommation. Si je veux plus d’autonomie, je dois avant tout gagner du poids !

Sauf que voilà, à force d’avoir un accueil royal par la maréchaussée, qui manifestait beaucoup de sympathie pour l’engin, j’ai fini par me croire sur un vélo classique, et à m’accorder les libertés qui vont avec. Je ne parle pas d’incivisme sur les pistes cyclables, ça je veille à être exemplaire. Non, j’ai craqué à un feu rouge, un de ces feux où personne ne passe. Un policier me suivait et n’a pas apprécié cette attitude, qui se cumulait à un véhicule improbable, qui plus est ce jour là tractait une remorque. Au final, il m’a demandé de pouvoir justifier à l’avenir d’une homologation.

L’homologation, j’y ai pensé : c’est la possibilité de rouler à 45 km/h. En contrepartie je suis hors la loi sur les pistes cyclables. Quel intérêt de circuler en ville mélangé à ce flot de chars d’assaut nauséabonds que sont les voitures ? Voici le drame de ces véhicules alternatifs : ils n’ont leur place nulle part. La voiture a encore de beaux jours devant elle…

Mon certificat de légalité est donc la directive européenne 2002/24/EC, qui précise qu’un véhicule n’a pas besoin d’être homologué à partir du moment où son moteur n’excède pas 250 Watts nominaux (c’est à dire que sa puissance maximale peut être supérieure) que l’assistance se coupe au-delà de 25 km/h et qu’il faut pédaler pour que le moteur se mette en route.

Respecter tout cela cela m’était difficile au début, notamment pour ce qui est de devoir pédaler pour avoir droit au moteur. Aujourd’hui je sais le gérer. Et 25 km/h, ça me suffit amplement, je prends goût à ralentir !

Retour forcé donc au combo moteur pédalier/variateur, en version bien légale cette fois. Et agréable surprise ce coup ci, ce moteur 250w se montre vigoureux, je fais exactement la même chose, je tracte les mêmes charges. Et aussi vite, en ville du moins.

En conclusion, merci à cette histoire, je suis au final satisfait d’arriver à avoir un véhicule aussi agréable tout en respectant un contexte légal à priori très contraignant, et qui finalement est une immense opportunité. Cette loi offre un créneau à des bidouilleurs dans mon genre pour fabriquer leur véhicule.

Vivement les vacances

Bon, la ville c’est bien joli… ou plutôt c’est pas joli joli et il fait bon s’en échapper de temps à autre, alors à l’occasion de l’été j’ai repris la quête d’un engin adapté aussi aux grands espaces.

J’avais déjà pour cela une remorque / couchette / panneau solaire additionnel qui fonctionnait tout en manquant de fonctionnalité : c’était long pour la transformer en mode couchette.

Parallèlement, ne supportant pas que la forêt soit traitée en matériau jetable, je souhaitais faire depuis longtemps une réalisation en bois de cagette, pour valoriser ses qualités de « peuplier déroulé » : presque aussi léger que le balsa, local en prime, et conformable à souhait. Quel gâchis de lui réserver un usage unique !

20190604_161554

Et pas de problème d’approvisionnement pour ce matériau.

Une couchette, c’est d’abord une planche qui doit supporter mon poids. Pour arriver à cette performance avec une structure légère, rien de tel que le sandwich. Non, pas celui qui se mange, je parle de l ‘association de matériaux, une âme légère associée à deux « peaux » extérieures. L’âme utilisée seule est un matériau fragile, les peaux extérieures seules sont ultra flexibles. L’association des deux est redoutable de rigidité et de légèreté. Ce procédé est très répandu avec les matériaux composites, c’est par exemple ainsi que l’on obtient des planches de surf.

L’âme est bien sûr elle aussi choisie dans un matériau sorti des poubelles, du polystyrène expansé qui a eu une vie éphémère d’emballage. Pas très engageant comme matériau, et pourtant il est idéal pour cet usage, parce que ultra léger.

Le poids c’est l’ennemi numéro 1 du transport !

 

 

 

 

De nos cagettes décortiquées sont extraites de lames de 7 à 10 cm de large pour 60 de long, et seulement 2 mm d’épaisseur. Elles sont collées sur le polystyrène à la colle à bois.

20190723_182041

Léa nous fait la démonstration de la saisissante légèreté de notre association de matériaux « poubello-sourcés », 3,7 kg à ce stade.

                                        

Après avoir rajouté des « oreilles » destinées entre autres à écarter les pieds de la couchette pour plus de stabilité, on arrive à 4,2 kg. C’est exactement le même poids que le châssis précédent qui était télescopique, sauf que c’est en fait bien plus léger puisque le plancher est déjà là, j’avais un plancher additionnel sur l’ancienne version et je peux m’en dispenser dorénavant.

Ce n’est plus télescopique, donc bien plus long sur la route, 2,10 m ! Peu importe, la longueur est bien moins gênante que la largeur, les routes sont plus longues que larges… En plus du gain de poids, je simplifie la transformation en couchette et aussi je peux embarquer plus de surface de panneaux solaires. Course à l’armement, j’en conviens, cela dit il faut reconnaître à ma décharge que l’adversaire qui se déplace en brûlant du pétrole est sacrément armé.

20190809_162704

Ces panneaux solaires, il faut bien les supporter aussi, voici le support fait de nervures cintrées en composite provenant de l’ancien support, associées à un treillis de baguettes flexibles en fibre de verre provenant de l’ossature d’une tente « 2 secondes », elle encore destinée à la poubelle. Poubelles qui décidément regorgent de matériaux aux propriétés remarquables.

1,2 kg pour supporter 4 panneaux solaires, un record qui disparaît sous le poids des panneaux solaires eux mêmes, 5,4 kg pour 1,5 m2. C’est peu pour une source d’énergie aussi généreuse, cela dit les cellules solaires de ces panneaux font 0,3 mm d ‘épaisseur, le poids de la partie active est ridicule. C’est le support qui les protège qui est « lourd », et là dessus il y beaucoup à gratter, j’espère pouvoir me pencher sur la question un jour.

Pour finir d’explorer les possibilités de mon matériau fétiche, j’ai pris l’option d’en faire le timon de la remorque (le bras qui fait la liaison avec le véhicule).

J’ai sculpté une forme en polystyrène sur laquelle je colle des lames en les pressant. La forme est « perdue », c’est à dire qu’elle sera détruite à la fin. Pour un proto, c’est bien plus simple que de faire un moule réutilisable.

20190728_185124

Pour un bon collage des lames entre elles, je place le collage dans un sac étanche branché sur l’aspiration d’un vieux moteur de frigo. Le collage est sous vide, pressé uniformément et copieusement par l’air extérieur, et le résultat est impeccable.

20190731_084502

La pointe demande une courbure importante aux lames, pour l’obtenir je les pré-cintre en les trempant dans l’eau puis en les laissant sécher enroulées sur un bois rond.

20190731_154938

Et les lames gardent leur cintrage une fois sèches.

20190804_195125

Voici le timon brut, un lamellé-collé de cagettes. À côté, c’est la fibre de cellulose qui va renforcer la pointe. Cette pointe est décidément trop fine pour être enroulée par le bois de cagette.

20190813_130313

Enfin le grand départ. La caisse entre la remorque et le panneau solaire est amenée à disparaître, et le panneau pourra s’incliner latéralement pour plus d’efficacité. Là j’avais besoin de déplacer du matériel et surtout je n’ai pas eu le temps de finir….

À la question incontournable de combien j’ai d’autonomie, j’avoue que je ne saurai répondre précisément, c’est extrêmement variable selon ma charge, l’ensoleillement, la saison… et d’ailleurs je n’ai même plus envie d’y répondre. Ce véhicule est un voilier, un voilier de la route. Quelle est l’autonomie d’un voilier ? Qui saurait répondre ? Ce véhicule avance au soleil comme un voilier avance au fil du vent, avec l’avantage énorme de pouvoir stocker un peu de soleil dans ses batteries (oui, beurk les batteries, je suis d’accord).

Il existe des voiliers de course, capables de performances remarquables, à la condition d’accepter de voyager dans le dépouillement et la rudesse. Ce choix implacable est aussi flagrant avec un vélo de course.

Ceci est donc un voilier de croisière, qui choisit avant tout de voyager d’une façon libre et agréable. Ne soyons pas tenté.e.s de le comparer à ces engins de record, dopés à la fibre de carbone ou aux combustibles en tous genres. C’est simplement un mode de déplacement sans combustible dont la performance visée se traduit en données non chiffrables : polyvalence et agrément.

20190808_120329

Arrivée sur place, et fin du lyrisme inspiré par le voyage. Me voici à l’installation du festival « terre de convergence » et la remorque s’est illico transformée en utilitaire. Une soixantaine de kilos de charge déplacés sur un terrain parfois chaotique, c’est un baptême du feu qui confirme la solidité du désavoué bois de cagette. Et je vais pouvoir m’allonger sereinement sur ma couchette !

L’arlésienne 2.0

Voici quelques années que je vous la promets, cette version 2 ! Elle était aux bonnes résolutions de cette année, et n’est toujours pas là… elle a quand même sacrément avancé dans sa conception, pour ne pas dire fait un pas de géant.

Je vous montrais chaque année des schémas, qui m’ont permis de valider les grands principes. Restait à rendre la chose réalisable, le plus simplement possible, avec les composants les plus économiques possible. Chaque pièce c’est des choix sans fin, des dessins refaits des dizaines de fois, avec une interdépendance des pièces qui fait que toucher à une pièce c’est souvent en modifier dix autres. Chacun ses plaisirs, moi ça m‘éclate de faire ça.

p74

Répondons sans plus attendre à la question qui vous assaille : mais pourquoi un tel bazar ?

Ben oui, c’est bien compliqué tout ça pour un vélo.

Sauf que malgré les pédales ce n’est pas un vélo, c’est un engin motorisé qui s’attaque sans scrupule, et sans illusion, à la citadelle imprenable : la voiture. Et comparé à une voiture, ou même à un scooter, cela reste un véhicule d’une simplicité mécanique enfantine.

Ensuite il y a des choix sur lesquels je ne reviens pas, même si des personnes cherchent d’une façon récurrente à m’en faire douter : je veux trois roues, dont deux devant.

Pourquoi ? En trois mots (environ) : sécurité, équilibre et… sécurisation de l’équilibre.

Deux roues devant, c’est de la sécurité : ce sont les roues qui tournent, les roues qui freinent. Et deux valent mieux qu’une, d’autant que quand une roue décroche, l’autre vient au secours et permet d’avoir le temps de réagir. C’est bien des gamelles évitées par rapport à une seule roue avant !

Un engin qui penche, je reviens pas sur la justification : c’est pétri d’avantages, c’est la base du projet. Par contre qui dit pencher dit gestion de l’équilibre. Et c’est là où le bât blesse, c’est tellement plus facile de se poser les fesses sur une caisse qui ne penche pas !

Telles que je les ai mises ces deux roues devant qui penchent, à priori c’est un handicap par rapport à un vélo, puisque ces roues deviennent gênantes pour poser ses pieds à terre à basse vitesse.

Eh bien non, c’est une opportunité ! En s’appuyant sur le châssis, plus besoin de mettre les pieds à terre, on peut piloter l’équilibre avec ses pieds, un peu comme on le fait en ski.

Une sorte de gestion de l’équilibre manuelle… avec les pieds.

Et là apparaît l’intérêt de ces multi-roues inclinables, c’est qu’il est possible de créer des dispositifs qui aident à la gestion de cet équilibre. Par exemple sur les scooters à trois roues, l’inclinaison peut se bloquer à l’arrêt, plus besoin de béquille.

Donc pour en revenir à mon bazar, ce nouvel agencement de la suspension va me permettre d’agir à plusieurs niveaux sur la gestion de l’équilibre. Je vous ferai découvrir comment au fur et à mesure, notez pour l’instant par rapport à cette complexité que le jeu, ou plutôt l’enjeu, pour moi en vaut la chandelle : c’est la sécurisation de l’équilibre d’un deux roues !

Alors on repart pour les explications.

p75

Le jaune c’est la partie fixe du châssis, le rose la partie mobile des suspensions, le bleu ce qui commande la direction et le vert la tringlerie de suspension avant.

Je souhaitais beaucoup de choses pas toujours faciles à rendre compatibles.

p79

De grands débattements de suspension : ici en mode « écrasé à fond », c’est 160 mm de débattement devant et 190 derrière, à rendre jaloux un VTT. Je reconnais devenir délicat avec l’âge, cela dit c’est un des gros avantages de l’inclinable, des grands débattements de suspension n’ont pas d’effet parasite en roulant, par contre ils ont un effet positif sur le confort. Alors on se lâche.

p77

Aussi je souhaitais pouvoir prendre de grands angles d’inclinaison,

p76

Et tant qu’à y être de grands angles de direction, pour pouvoir tourner court. Pratique en ville.

2 -55 0

Sauf qu’à trop en demander à un moment ça coince, ici la rotule s’encastre dans le tube rouge. En vrai ça passe pas….

D’où les formes de tubes qui vous semblent biscornues, qui ne sont là pas pour verser dans le baroque. Encore que j’aime bien l’effet que ça donne. Et malgré l’aspect compliqué, une cintreuse est capable de faire ça fastoche.

fusee g

Cette pièce là, qui tient une roue avant, m’a demandé un temps déraisonnable, elle est passé par 50 formes différentes. Au final, elle vous semble complexe alors qu’elle est simple à faire pour des pros.

Elle est faite de plaques de tôle qui seront découpées au laser à partir d’un fichier informatique, aussi simple que faire imprimer un flyer. Puis (si tout va bien) elles s’emboîtent pile poil entre elles et « y’a qu’à souder ».

Un peu tout est conçu en exploitant ce procédé, qui permet d’obtenir des pièces très complexes et précises d’une façon extrêmement simple.

 

Pour l’instant la matière prévue pour le cadre est du tube acier d’ULM, fin, rigide et qui résiste à la fatigue, lui.

Globalement, je pense que la fabrication ne devrait pas être trop complexe (comprenez pas trop chère), on verra dans la phase suivante qui devient imminente, la réalisation.

À bientôt !